Le président Poutine s’est félicité de l’essai du tout nouveau missile Oreshnik. Cette nouvelle superarme russe a été testée cette semaine dans des conditions de guerre sur une installation militaire ukrainienne à Dnipro.
Avec ce lancement, Poutine a également envoyé un coup de semonce clair à l’Occident. Cette fois-ci, le missile Oreshnik ne contenait « que » des charges conventionnelles, mais la prochaine fois, il pourrait s’agir d’une ou de plusieurs têtes nucléaires….
Le missile russe Oreshnik utilisé a une portée de 5 800 kilomètres et vole à une vitesse maximale de 12 000 kilomètres par heure. Tous les pays de l’OTAN sont donc à portée de ce missile.
Il peut lancer et tirer une tête de missile de 800 kilogrammes sur plusieurs cibles simultanément. D’ailleurs, avec les Iskanders russes – distances allant jusqu’à 200 kilomètres – et certainement le Kinzhal – 2 000 kilomètres – les bases britanniques et américaines en Europe sont déjà depuis longtemps à la portée du Kremlin.
Selon les experts occidentaux, l’Oreshnik est encore en phase expérimentale et Moscou ne possède qu’une poignée de ces missiles. Mais la situation semble sur le point de changer.
En effet, le président russe Vladimir Poutine a ordonné vendredi la production en série et de nouveaux essais de combat du nouveau missile balistique hypersonique Oreshnik, qui a été utilisé pour frapper l’Ukraine la veille.
Le président russe a assuré que la Russie disposait d’un « stock » de ces missiles qui sont « immédiatement déployables ». Il a ajouté que personne d’autre au monde ne disposait pour l’instant de ce type d’arme.